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  • : Le Journal de Vinosse
  • : Journal à l'humeur qui fait des vagues, comme l'océan et ses marées...
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Octobre 1972 (écrit en)

Un soir       plus

tard que la guerre

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Cette nuit-là

pendant que       eux            dormait l'immensité perdue de

l'illusion          société bâtarde et       française

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Vers minuit

ils        je n'entendais plus que le clapotis du        ton

sourire sur la pente élaborée de mon bonheur        maritime

pour ces étoiles

J'aurais recquis alors une peine plus douce encore

 

Et tiens       nous n'aurons plus        de peine

tiens c'est ma resplentitude que je gouache à ton nez

tiens ce seront        mille       les entendements de notre joie

 

 

Recherche

Ils ont écrit:

"Si j'étais un inconditionnel de la liberté évoquée plus haut, j'aurais sans aucun doute préféré l'océan à l'issue qui se découvrait à moi dans le regard trouble que je portais sur ces hommes ..."

  FRANZ KAFKA...     Compte rendu pour une académie.

 

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Les penseurs selon lesquels tous les astres se meuvent de façon cyclique, ne sont pas les plus Profonds ...

Qui regarde au dedans de soi-même comme à l’intérieur d’un immense univers, qui porte en soi des Voies Lactées, sait combien sont irrégulières toutes les voies lactées ...

Elles conduisent jusqu’au fond du Chaos et du labyrinthe de l’Existence ...

 

Frédéric NIETSZCHE...  Le Gai Savoir.


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Il me semble que la notion même de compréhension est en train de se transformer très profondément. Autrefois, comprendre impliquait la notion d’une transparence entre celui qui cherchait à comprendre et sa lecture, tandis que maintenant on demande plutôt à des œuvres très difficiles (et dont, par une sorte de perversion de l’intelligence, on semble souhaiter qu’elles soient très difficiles) d’agir à la manière d’un charme magique sur la conscience du lecteur. Et donc, disons que c’est une forme de mysticisme qui est en train de réapparaître dans notre société et dont je me sens moi-même très loin, et pour lequel j’éprouve une sorte de répugnance.

 

CLAUDE   LÉVY - STRAUSS.

 

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Archives

Les Visités

30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:18
   Au sujet du beau blond sur la photo, je serai affirmatif! Genista etnaensis est une rareté dans cette contrée et même au-delà! Seul rescapé du rêve d'un petit jardinier amateur, celui qu'on dit moyennement rustique en France, se trouve à l'aise près de chez moi... et moi je trouve qu'il donne à mon fouillis cet air de "construit" que je recherche tant... (énigme psycho-paradoxale!)
L'ennui avec cette forte personnalité un peu sauvage, c'est qu'il faut mettre quasiment les yeux dessus pour admirer sa complexité structurale, et son nez pour savourer son parfum si suave...
C'est rebattu comme adjectif, mais humer un poncif aussi agréable n'est pas commun!


Quel rapport me direz-vous, entre ce beau genet catanonique et le titre de mon article? Aucun!
Seulement j'ai trouvé utilité d'une belle image pour me faire pardonner l'incroyable imperfection botanique de mon précédent envoi!

 Moi qui suis venu faire l'apologie du sureau en tant que bon sauvage colonisateur, comment n'ai-je pu faire le lien avec cette plante de talus, préférant la comparer à la tanaisie ou à l'absinthe, plutôt qu'à son jumeau objectif?
Il sont pareils: des fleurs en plateau, des fruits noirs et des feuilles arborant la même découpe! Sauf que l'un fait "arbre" en faisant du bois, tandis que l'autre ne fait que plante herbacée...

Le sureau hièble... ou
Yèble... ou "petit sureau"... Sambuscus ebulus!

A
ma décharge il faut me reconnaitre une circonstance très atténuante: en effet j'ai été élevé dans une cage au sol plutôt acide et sec, donc cet envahisseur des talus et chemins abandonnés préférant le calcaire et la fraîcheur n'a pas eu l'occasion de croiser mes humeurs découragées ni mes coups de pieds aux mottes qui gênent, ni mes rêves d'une vie hors d'ici...
Il n'a donc jamais fait partie de mon désert...

Ainsi je suis pardonné!




 
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