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  • : Le Journal de Vinosse
  • : Journal à l'humeur qui fait des vagues, comme l'océan et ses marées...
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Octobre 1972 (écrit en)

Un soir       plus

tard que la guerre

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Cette nuit-là

pendant que       eux            dormait l'immensité perdue de

l'illusion          société bâtarde et       française

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Vers minuit

ils        je n'entendais plus que le clapotis du        ton

sourire sur la pente élaborée de mon bonheur        maritime

pour ces étoiles

J'aurais recquis alors une peine plus douce encore

 

Et tiens       nous n'aurons plus        de peine

tiens c'est ma resplentitude que je gouache à ton nez

tiens ce seront        mille       les entendements de notre joie

 

 

Recherche

Ils ont écrit:

"Si j'étais un inconditionnel de la liberté évoquée plus haut, j'aurais sans aucun doute préféré l'océan à l'issue qui se découvrait à moi dans le regard trouble que je portais sur ces hommes ..."

  FRANZ KAFKA...     Compte rendu pour une académie.

 

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Les penseurs selon lesquels tous les astres se meuvent de façon cyclique, ne sont pas les plus Profonds ...

Qui regarde au dedans de soi-même comme à l’intérieur d’un immense univers, qui porte en soi des Voies Lactées, sait combien sont irrégulières toutes les voies lactées ...

Elles conduisent jusqu’au fond du Chaos et du labyrinthe de l’Existence ...

 

Frédéric NIETSZCHE...  Le Gai Savoir.


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Il me semble que la notion même de compréhension est en train de se transformer très profondément. Autrefois, comprendre impliquait la notion d’une transparence entre celui qui cherchait à comprendre et sa lecture, tandis que maintenant on demande plutôt à des œuvres très difficiles (et dont, par une sorte de perversion de l’intelligence, on semble souhaiter qu’elles soient très difficiles) d’agir à la manière d’un charme magique sur la conscience du lecteur. Et donc, disons que c’est une forme de mysticisme qui est en train de réapparaître dans notre société et dont je me sens moi-même très loin, et pour lequel j’éprouve une sorte de répugnance.

 

CLAUDE   LÉVY - STRAUSS.

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 16:14

 

 

 

 

 

 

GrSoi.jpg

 

 

J'attendais avec impatience le moment d'aller voir "Le Grand Soir" de Delépine & Kervern depuis que je savais qu'ils avaient enfin décidé de faire tourner Albert Dupontel, le Bernie de mon cœur !

Je le leur avais suggéré, si j'ose dire, lors du tournage de Mamouth au Maki, mais ils m'avaient dit: "bof... chacun fait ce qu'y veut d'son côté..., lui du sien, nous du nôtre." dans ce style qui leur est si cher.

Moi je leur avais redit: c'est bien dommage, parce que vous pourriez apporter autre chose en plus à ses films, de différent à ses scénarios un peu légers, comme "Enfermé dehors" qui se termine  en reportage chez l'abbé Pierre...

 

Je tiens à prévenir qu'en partant au ciné, j'avais pas mis toutes les chances de mon côté: j'avais emmené ma boule, ma chère, ma grosse, mon habituelle et fidèle compagne, celle de l'ancien temps, celle qui me tient bien au corps et au cœur, qui pèse, qui me lâche jamais quand tout va mal mais pourrait aller mieux...

 

Cela n'empêche ...  le film m'a déçu !!!   Je m'attendais à tout autre chose, à une démesure provocante et salutaire que le talent de Dupontel aurait permis si on lui en avait offert la possibilité, si l'histoire avait été à sa hauteur !

Rien de tout ça...  Rien de plus que l'excellent Poelvoorde en punk souffreteux dont aucun détail de son revêtement cutané ne nous a été épargné. Des mouvements grossissants et brutaux de l'objectif d'une caméra utilisée comme un jouet et pas comme un outil. Des coupes réalisées à la hache n'amenant aucune pression narrative juste un dispersement de l'attention du spectateur balloté de plans en plans sans véritable fil conducteur... Du flou partout dans l'image.

Je ne sais pas ce qu'ils cherchent en fait dans leur technique narrative, dans leur cinéma marginal mais pas tout à fait, lorsqu'ils réécrivent au jour le jour les scènes de leur improbable scénario qui bien entendu n'en est pas un, ou alors très sommaire...

Benoit Delépine s'en vante un peu...    à mon avis il ne devrait pas!

 

Je n'ai pas saisi le côté contestaire de la société de consommation, disons que pour moi les vrais arguments de la contestation sont un peu absents comme la notion du "pouvoir dépenser" en lieu et place de celle du pouvoir d'achat manipulée par les marchands depuis longtemps, cette notion qui amène les gens à toujours éxagérer leurs achats de produits de plus en plus indigents, cette spirale qui pousse ces mêmes gens vers leur appauvrissement généralisé comme on le constate aujourd'hui dans les licenciements et la montée inexorable du chômage.

C'est sans compter aussi sur l'icône moisie Wampa, chanteur visionnaire et révolutionnaire portant son message au plus haut de sa crête de vieux, rien qu'en faisant du bruit et en incitant son public à crier "fuck" et tout et tout...

 

Sur un plan artistique cette méthode de filmer n'amène rien de révolutionnaire au genre, au contraire, elle l'affadit. Les grands créateurs savaient adapter leur génie à la projection cinématographique, au spectacle et c'est cela qui a fait leur succès et c'est ça que les Grolandais ne savent pas faire. Si les deux compères continuent ainsi, sans rigueur,  j'ai peur qu'ils perdent tout l'acquis de leurs premiers films qui les avaient rendus sympathiques au public.

Mais comme nous l'a annoncé Delépine, leur prochaine réalisation étant financée d'avance, ils ne risqueront par leurs sous en faisant un bide.

 

Donc aucune intensité dramatique dans ce film qui se termine en une giclée de jus de boudin qu'on ne voit pas arriver. Parait qu'une première version foutait le feu...  Celle-ci m'a juste donné l'envie de sortir sans alerter les pompiers.

Areski est très bien, la mémère Fontaine qui m'emmerde avant tout quand elle chante, m'a ici surtout laissé froid. J'chuis pas supporter, ni admirateur.

Je sais bien que là j'ai tort: quand tout le monde s'esbaudit sur la vieille qui parle avec le pèle-patate dans la bouche, moi faut que je fasse mon chieur, mon qu'est jamais content, mon qu'est jamais comme les autres...

 

Je suis fait ainsi... que voulez-vous.

 

 

Différentes vues (d'esprit) du vrai Grand Soir, pour alimenter la diversité:

 

GrSoir.jpgGrSS.jpgGrsss.jpg

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commentaires

Z
<br /> Ah! C'est de la triche! les miens sont ceux que je capte avec mon petit oeil.<br />
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Z
<br /> Ouaip! Entièrement d'accord avec toi. C'est si rare, ça de fête ! Et tes ciels sont somptueux.<br />
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V
<br /> <br /> Ça Se fête ???<br /> <br /> <br /> On serait surement plus souvent d'accord ensemble que tu ne le penses...  Quand je riposte c'est plus sur la forme que sur le sens.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mes ciels sont ceux de google image...  <br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Ne vous excusez pas de ne pas avoir apprécié ce film. C'est le contraire qui serait surprenant. <br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
V
<br /> <br /> C'est mon défaut: je me culpabilise sans cesse...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> C'est vrai, rien ne vaut ça !<br /> <br /> <br /> J'aime pas non plus la mère Fontaine.<br />
Répondre
V
<br /> <br /> C'est exactement ça: de la dérision la plus noire... manque juste quand Roland Blanche sa main droite coupée:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> " tu pourras pu t'branler !!!"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> M'en fous chuis gaucher !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> C'est normal<br />
Répondre
V
<br /> <br /> Jausiane, tout ça va mal se terminer !<br /> <br /> <br /> <br />