Le Vin bleu de Septembre
s’il est dit que je m’en fous
seront-ce AU milieu
de toi-même OU
au trop plein des effigies lointaines surpeuplées
si baroques atrophiées
Et j’en aurai mille fois soif que le soleil abonde
tristement recoupage oh! combien ralenti
dans son impuissance Alors
Puis quand les espoirs seront tus
Puis quand recracherez(on) la simplicitude
-argentés éclats de ma salive
C’est ta langue sur la mienne Combien
de fois ma mort m’a surpris juxtaposé A
l’étendue mirifiesque des innombrables steppes vineuses
à l’aval de Brnckhopzn...
Au revoir je suis
venu te dire bonsoir
Ainsi c’est ressemblance
à chose même à chose encore plus
nouvelle chose
à mon cœur bleu ce sera un mille éclair tempe
grise regard/douceur NON
Je veux dire qu’à toi je ressemble toi
en toi j’aime la cavalitude de tes dons immaculés
faiblesse le sein trop mortel que j’abouche à mon sein
désirable de l’amour encore lui
seul si capable
de te revoir encore pour sourire nouvellement une autre
fois et toujours et longtemps
Ah! oui que je dresserai ta(babel) au second milieu
des apanages immoraux Là
où la certitude de la joie t’a prise ICI
Et mieux revoir les instants perdus enlarmés si beaux
resplendis
partout où nos mains s’entramourrerront
AH!
Moi, le 21 AOÛT 1971
Longtemps j'ai imaginé que Brassens disait ou aurait pu dire: le Vin Bleu de Septembre !
Et non le 22 de Septembre ...
Ç'aurait été plus poétique, non ?