Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Journal de Vinosse
  • : Journal à l'humeur qui fait des vagues, comme l'océan et ses marées...
  • Contact

Octobre 1972 (écrit en)

Un soir       plus

tard que la guerre

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Cette nuit-là

pendant que       eux            dormait l'immensité perdue de

l'illusion          société bâtarde et       française

Vinosse jouait

du

pipeau

 

 

 

Vers minuit

ils        je n'entendais plus que le clapotis du        ton

sourire sur la pente élaborée de mon bonheur        maritime

pour ces étoiles

J'aurais recquis alors une peine plus douce encore

 

Et tiens       nous n'aurons plus        de peine

tiens c'est ma resplentitude que je gouache à ton nez

tiens ce seront        mille       les entendements de notre joie

 

 

Recherche

Ils ont écrit:

"Si j'étais un inconditionnel de la liberté évoquée plus haut, j'aurais sans aucun doute préféré l'océan à l'issue qui se découvrait à moi dans le regard trouble que je portais sur ces hommes ..."

  FRANZ KAFKA...     Compte rendu pour une académie.

 

______________________________________________________

       

Les penseurs selon lesquels tous les astres se meuvent de façon cyclique, ne sont pas les plus Profonds ...

Qui regarde au dedans de soi-même comme à l’intérieur d’un immense univers, qui porte en soi des Voies Lactées, sait combien sont irrégulières toutes les voies lactées ...

Elles conduisent jusqu’au fond du Chaos et du labyrinthe de l’Existence ...

 

Frédéric NIETSZCHE...  Le Gai Savoir.


______________________________________________________

 

 

Il me semble que la notion même de compréhension est en train de se transformer très profondément. Autrefois, comprendre impliquait la notion d’une transparence entre celui qui cherchait à comprendre et sa lecture, tandis que maintenant on demande plutôt à des œuvres très difficiles (et dont, par une sorte de perversion de l’intelligence, on semble souhaiter qu’elles soient très difficiles) d’agir à la manière d’un charme magique sur la conscience du lecteur. Et donc, disons que c’est une forme de mysticisme qui est en train de réapparaître dans notre société et dont je me sens moi-même très loin, et pour lequel j’éprouve une sorte de répugnance.

 

CLAUDE   LÉVY - STRAUSS.

 

____________________________________

 

Archives

Les Visités

19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 21:20

 

 

 

Quand les tracteurs oranges de l'ex-DDE passent tard à l'Automne broyer les bords de routes cela permet le mois de Mars venu, au promeneur curieux de rester en admiration devant une colonie de Pétasite sauvage très heureuse d'avoir conquis cette liberté... Enfin jusqu'au passage prochain qui risque de lui raser les inflorescences...

Peut-être qu'orchis, ophrys et autres raretés  profiteront de l'opportunité...

 

Bon, si Pâques eut été en Avril, il aurait été normal d'espérer le passer au balcon! Malgré que la sagesse populaire prédisât de ne point nous découvrir d'un fil(en Avril!)

Mais comme il est en Mars, apprécions, telle une bénédiction divine, l'arrivée ce Dimanche des flocons: l'hiver n'est pas fini!

Les plantes(dont je me fais le porte parole)applaudissent à tout rompre!

 

Ce dernier Janvier si doux fit dire les pires âneries, ainsi celle-ci entendue lors d'un journal télévisé sur FR3(je ne regarde jamais ni TF1 ni FR2 pour m'informer, vu que c'est pire!):

"Selon les météorologues, il faut remonter 50 ans en arrière, pour retrouver un mois de Janvier aussi chaud! C'est bien la preuve du réchauffement de la planète!"

 

Sans vouloir faire l'Allègre et affirmer sans preuves que la fonte de la calotte glacaire est dûe à un effet d'optique(effet loupe?), je dois faire observer que cette démonstration se mord la queue!

C'est l'anti preuve même! 

Donc en 1958 nous aurions déjà vécu le réchauffement...  Qui en parle encore aujourd'hui???

 

Allez, ne vous en faites pas:  même demain, même sous la neige, vous en entendrez de plus belles!

 

Comme celle-ci, récemment entendue sur M6 dans l'émission cu-culinaire de Cyril Lignac:   "On trouve deux types de tomates dans les magazins actuellement: les tomates cerise et les tomates grappes, ces dernières étant plus chères vu qu'on les cueille avec la queue..."

 

Pauvres crétins...

 

Venez pas vous plaindre si on vous fait avaler n'importe quoi!

 

Euh... Je dis pas ça pour vous mes chers lecteurs!!!

 







Le massif de pétasite sauvage...







 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 21:02

Bonsoir!

 

Devant le nombre très important d'inscriptions à ma lettre d'opinion reçues depuis quelques jours, je ne pouvais mieux faire, mais seulement, que de répondre poliment!

J'ai bien des choses à dire pourtant, mais l'envie me manque d'apporter ma voix discordante au flot tourbillonnant de la parole grande ouverte.

 

Je me sens devenir las...

 

La nature ayant balbutié son printemps, il n'y a pas mieux à faire actuellement que d'attendre l'hiver se poursuivre, pour le bien de son jardin. Cette période essentielle étant celle des hellébores,  je veux vous faire profiter des miennes: oh! juste quelques photos prises à la sauvette et d'un peu trop "de haut"! Le mieux aurait été que je m'allonge à terre pour les "prendre", mais le sol ce matin était trop humide pour moi un peu trop indélicat pour mon pantalon!

 

Bonne soirée!


      

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:38

 

 

Enfin je me lance:

 

après tant de semaines de silence, j'ose reprendre mes envois d'infos plus ou moins intéressantes et plus ou moins référentes au bien public, comme ce lien tout dans l'actualité après le fameux "grenelle de l'environnement":

 

http://blog.greenpeace.fr/wp-content/greenpeace-rapport-la-bombe-ogm.pdf

 

_________________________________________________________________

 

 

Partis de Gwalior le 2 octobre dernier, les 25 000 paysans et paysannes sans terre participant à la marche Janadesh ont atteint Delhi le dimanche 28 octobre. Le lendemain, le gouvernement indien a annoncé la mise en  place d’une commission nationale de la terre sous l’autorité du Premier Ministre Indien, principale revendication de l’organisation Ekta Parishad, à l’origine de cette mobilisation sans précédent.

 

C’est une grande victoire pour les paysans sans terre indiens et pour l’action non-violente d’Ekta Parishad !

 

L’arrivée à Delhi a montré la détermination des marcheurs : « La prison ou la terre ! » chantaient lundi 29 octobre au matin les 25 000 participants encerclés par la police dans leur campement, empêchés d’atteindre le Parlement, objectif de cette marche non-violente inspirée par Gandhi. Mais ce même jour, Rajagopal, leader du mouvement Ekta Parishad, signait un texte politique avec le ministre du développement rural annonçant la création de la commission nationale de la terre. C’est l’aboutissement d’un long travail de négociations politiques mené tout au long de la mobilisation. Cette décision a marqué la fin de Janadesh et les marcheurs ont commencé à remplir les trains du retour dès hier au soir, en exprimant leur joie par les chants et les danses.

 

Depuis plus d’un an, Peuples Solidaires, Frères des Hommes et la Confédération Paysanne, ainsi que d'autres organisations dont Cyber @cteurs en France comme en Europe, ont soutenu la marche Janadesh et se sont mobilisés en France pour faire appel à la solidarité avec les sans terre indiens, et pour sensibiliser l’opinion sur la question de l’accès à la terre ici et là-bas. Des représentants de ces organisations ont participé à la marche, aux côtés d’ONG nord-américaines et européennes ainsi que de représentants du MST brésilien, de la Kenya Land Alliance et de la Coordination Paysanne Européenne.

 

Cette marche victorieuse adresse donc un grand message d’espoir pour l’ensemble des mouvements paysans et leurs partenaires dans le monde !

 

Contacts

Peuples Solidaires : Benjamin Peyrot des Gachons

tél : 01 48 58 21 85 / @ : b.desgachons@peuples-solidaires.org

 

Frères des Hommes : Bénédicte ROGET

Tél : 01 55 42 62 76 / @ : rep@fdh.org

 

Confédération Paysanne : Geneviève Savigny

Tél : 06 25 55 16 87 / @ : genevieve.savigny@wanadoo.fr

 

_________________________________________________________________________________________________________

 

Et ceci, juste parce que dans l'homonymie(Duret) j'y ai  trouvé matière à me mettre en avant:

 

Pour la première fois, un négociateur de la CFTC raconte comment le patronat a tenté en vain de le corrompre dans le cadre de discussions sociales.

RENAUD LECADRE

LIBÉRATION : mercredi 31 octobre 2007

 

  

 

Un syndicaliste accepte d’évoquer, à visage découvert, les relations parfois incestueuses entre l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et les syndicats de salariés. Jean-Claude Duret, 65 ans, ancien ingénieur chez Thomson (rebaptisé Thalès), a milité pendant quinze ans à la CFTC. Il n’entend pas démontrer que le patronat arrose systématiquement les syndicats pour leur arracher une signature, simplement narrer sa propre expérience.

La scène se passe en juin 1998, au siège parisien de l’UIMM. Les partenaires sociaux sont réunis pour renégocier la convention collective des cadres. Le patronat souhaite rogner leur régime de départ en retraite: à la différence des autres salariés, les cadres peuvent travailler jusqu’à 65 ans; si leurs employeurs veulent s’en débarrasser dès 60 ans, il doivent verser l’équivalent d’une indemnité de licenciement.

Jean-Claude Duret,membre de la délégation CFTC, ne voit pas pourquoi il devrait lâcher du lest. D’entrée, il est marqué par l’ambiance au QG de l’UIMM : «La CGC donne à Denis Gautier-Sauvagnac du “monsieur le président” long comme le bras. Seule la CGT gueule, pour la forme.» Assis à la table des négociations, son supérieur de la CFTC lui glisse : «Tu vas faire capoter la réunion si tu poses des questions. Te casse pas la tête, on signera quand même.»

Sauf que Duret est du genre tête brûlée. Après esclandre, il quitte brusquement la réunion, suivi par un type en costard, membre de la délégation de l’UIMM. qui lui pose cette question fâcheuse: «Quels sont vos besoins?» Jean-Claude Duret s’indigne derechef, le type en costard ne se démonte pas: «Tout homme a son prix, un syndicaliste n’est pas incorruptible. Je vous serre la main, c’est pour la dernière fois.»

De fait, Duret ne sera pas convié par la CFTC aux réunions suivantes. Il y voit «la preuve que le patronat choisit ses partenaires syndicaux.» Dernier souvenir de cette mémorable journée: le soir, l’ensemble des délégués syndicaux se retrouvent au restaurant. Duret veut régler son addition. On lui rétorque : «T’inquiète, c’est payé par le patronat.» Interrogée hier par Libération, l’UIMM n’a pas souhaité réagir. Au sein de la CFTC, un ex-cadre confirme l’histoire. De surcroit, la centrale syndicale lui aurait fait miroiter une retraite aux petits oignons contre son silence...

La révision à la baisse de la convention collective des cadres a finalement été signée dans son dos. Deux ans plus tard, il s’agit de la ratifier entreprise par entreprise. Chez Renault, pilier de l’UIMM, le financement des syndicats par l’employeur fait alors jaser en interne: «Une fois de plus, on achète le silence et le bon vouloir des syndicats.» Chez Thomson, Duret entend faire de la résistance locale en tant que délégué CFTC. Il fait circuler une pétition exigeant la «suppression de l’accord UIMM», dénonçant le «chantage du patronat pour obtenir des syndicalistes dociles».

Après avoir suspendu ses subventions à la CFTC, la direction de Thomson obtiendra la tête de Duret. En août 2000, la Fédération de la metallurgie retire sa délégation aux syndicalistes maison, remplacés par des apparatchiks fédéraux. En octobre, la Fédération metallo de la CFTC présente à la direction de Thomson la liste de ses candidats aux élections professionnelles, précisant que «le nom de M. Duret n’y figure pas»

Un an plus tard, c’est la mise à la retraite d’office, Jean-Claude Duret étant victime directe de la révision au rabais de la convention collective,qu’il a combattue en vain. L’adversaire était-il trop fort ? Sa plainte pour discrimination syndicale vient d’être validée par la Cour de cassation. Il est désormais prêt à tout déballer devant les tribunaux.

____________________________________________________________________________________________________________________________________

 

Après ça j'en termine en vous faisant la remarque suivante:

 

Ne pensez vous pas comme moi qu'en ce moment on est en train de remettre sur pied les conditions de l'ancien régime:  les riches doivent être de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres et ainsi les différences parfaitement marquées!

 

Finalement se mettent en place les rapports d'inégalité qui ont été à l'origine des bouleversements qui ont conduit à la révolution française...

Sauf qu'il nous manque les philosophes des lumières pour nous avoir par avance balisé le chemin!

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:37

 

 

 

Enfin une bonne nouvelle pour l'agriculture moderne et productiviste!

Une nouvelle molécule est née!

Le DIMÉTHYL DISULFURE(DMDS) proposé par la recherche Arkéma, fait naître de sérieux espoirs en matière de désinfection des sols.

C'est enfin une alternative possible au bromure de méthyle.(revue CULTURE LÉGUMIÈRE, N°100, juillet-août 2007)

 

Faut-il en rire ou en pleurer?

Cette information diffusée par une revue justement consacrée à la diffusion chez les agriculteurs de la bonne parole telle qu'elle est encore réclamée par beaucoup, malheureusement plus enclins à rentabiliser leurs lourds investissements qu'à d'essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas comme on leur avait promis, nous prouve à tous que ce foutu BROMURE DE MÉTHYLE sévit encore, puisqu'il n'est pas remplacé!

 

Je suis persuadé que des agriculteurs l'utilisent de manière courante, notamment les producteurs de fraises du Sud-ouest. C'est d'ailleurs en Aquitaine que les essais du produit cité au début sont les plus répandus. Les résultats procurés sont du niveau du "métam sodium", une autre liqueur offerte aux petits légumes en libre service(goutte à goutte) tels que mâche, poireaux,etc... Très répandu dans la ceinture Nantaise...

 

Je répète, au cas où certains ne le sauraient pas encore, le bromure de méthyle fait partie des gazs de combat, extrêmement mortels(arme de destruction massive) qu'il convient d'utiliser sans ménagement dans les terres anciennement fertiles mais qui ne supportent plus qu'on les oblige à produire de la merde sans relâche(mono-cultures)et qui portent en leur sein des tas de mauvaises bêtes dont ils ne peuvent plus se débarasser...

Dans le temps on activait la vie microbienne et ça suffisait...

Y'en a qui disent qu'aujourd'hui on pourrait recommencer à donner vie à la terre, plutôt qu'à la détruire, comme en 14...

 

 

Un lien d'info pas très fréquentable...Mais bon...

 

http://www.voltairenet.org/article150358.html

 

Et une petite collection de dessins d'un autre âge, visions rêvées d'une campagne souriante, signée Benjamin RABIER!

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:36

 

Pendant longtemps l'utilisation de la vraie terre de bruyère fut un "must"

pour l'horticulture, surtout pour ceux qui cultivaient et multipliaient les

plantes acidophiles, comme une garantie de bonne fin quoi!

 

Aujourd'hui que l'écologie ainsi que la recherche d'une vie plus

"exemplaire" forcent nombre de participants, dont nous sommes partie, à

réfléchir aux conditions premières à l'origine du vivant qui fait notre

planète ronde et nous-mêmes encore capables de marcher dessus sans

déséquilibre, on en vient à considérer que l'organisation extrêmement

subtile qui garnit le pied de nos vieilles forêts possède en elle la

solution à nos problèmes.

 

C'est le secret caché de l'évolution: tu est pourriture et en tant que

pourriture, tu te dois de revenir à la terre de tes ancètres.

 

Tu est la vie et ta mort n'en est que le prolongement pour que survivent tes

enfants.

 

Tu fus "terre de bruyère" dans un temps ancien, tandis qu'aujourd'hui, comme

dans un SMS, te voilà devenu BRF!

 

http://fermedupouzat.free.fr/pages/brf/intro.htm

 

Fin du chapitre premier.

 

_________________________________________________________________

 

D'avoir confié la réalisation de la couverture de mon catalogue à mon ami

Jacky Jousson, fut sûrement  une décision dont je ne peux dire qu'elle ne

fut dénuée du plus judicieux bon sens.

Son extrême dextérité dans le maniement du pinceau de martre triple zéro a

permis d'exprimer ce quelquechose de plus que je voulais donner à mon

activité.

Il est comme ça des petits détails qui font la beauté qu'on espère de nos

œuvres, des brins d'insignifiance qui viennent grandir la moindre de nos

activités.

 

Mon ami vient juste de terminer l'élaboration de son site personnel, de

faire le résumé de ses activités couvrant un tiers de siècle, ce qui n'est

pas rien, sa vie s'y devine, et comme je suis un respectueux des destins

tortueux et pas dessinés d'avance(appréciez mon ironie vis à vis de ce

dessineur fort talentueux), je ne peux me soustraire à l'urgence de vous

communiquer son adresse:

 

http://jacky.jousson.free.fr/index.html

 

Si parmi vous existent des embryons d'artistes en manque de renseignements,

de fouiller sur ce site, ils seront forcément satisfaits.

 

Besoin de bons pinceaux?

D'huiles, de gouaches, de crayons de papier de grande qualité?

 

Vous intéressez-vous à la BD? Au dessin animé?

A la botanique? A l'entomologie? A la photo?  Aux carrosseries de vieilles

bagnoles?

 

Etes-vous curieux?

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:33

 

Courage fuyons!

 

Et oui, c'est décidé: si mes affaires ne démarrent pas, j'arrête

définitivement de creuser le puits sans fond de mes dettes!

La Fontaine m'aurait donc menti? Et bin oui!

Dans le sillon profond point de trésor caché, et pas la moindre

pierre-métamorphorique qui y ferait penser non plus...

 

En triant d'anciens messages dans ma boite ce matin, je me suis éffaré

devant le nombre de catalogues envoyés pour rien, devant le nombre de

réponse données à des questions pas toujours très "fondées", à l'échange

desquelles les promesses de commande sont restées "melles" mortes.

Ces promesses d'achat n'engageant bien entendu que le pauvre couillon de

pépiniériste qui les lit!

 

Vous me trouvez amer...

Il est difficile d'avaler ce qui remonte de l'estomac sans en goûter le

principe actif!

 

Tenez: lors de ma visite à la fête de st Jean de Beauregard où la clientèle

se veut élitiste et friquée (très radine cette année), j'ai fait la

connaissance d'un reporter d'ICI PARIS, excellent au demeurant, qui a

construit un article autour de mes photos de framboisiers dont certains

pourraient s'inspirer question rigueur, avec par contre un point de vue un

peu éxagéré sur mon personnage, ce dont vous pourrez juger sur pièce jointe.

 

Tirage 500.000... l'ICI PARIS!

 

Eh bien rien n'a bougé! Finalement, des deux bordées de la rivière, de

l'hautaine maniaque et possessive à la populaire dépréciante et minorisante,

c'est du pareil au même!

 

Donc c'est la France qui va mal, et moi avec...

 

Ceci pour la version "amateur".

 

(merci quand même aux quelques qui se sont montrés intéressés!)

 

__________________________________________________________________

 

Pour la version "pro"de mon activité, c'est guère mieux!

 

J'ai été visité cet automne par nombre d'emmerdeurs se vantant de vouloir

installer des productions de petits fruits, et par conséquent: me commander!

 

J'aurais dû par expérience me méfier d'ex citadins ayant à la bouche des

mots comme: nous voulons que des fruits "goûtus"! Déjà que l'emploi de

goûteux doit être banni par l'intelligence, alors quoi penser de goûtu?

 

Ils devaient s'imaginer qu'ici, l'on parle ainsi... Un nouveau patois qu'on

parle dans les fêtes écolos qui fleurissent(un vain mot) partout dans les

provinces reculées autant que les festivals de musique plus ou moins

merdiques l'été...

 

Aimer vivre à la campagne, c'est apprécier le silence, TOUT le silence!

C'est écouter le vent qui ne parle pas pointu, les p'tits oiseaux échappés

du massacre, la chatte du voisin qui va à "son espèce", deux ou trois gros

tracteurs 4 roues motrices, une bagnole qui passe en brômant du moteur,

un mirage de l'armée de l'air qui frôle les toits en rase-mottes parce que

c'est un gradé qui le pilote, le portable d'un représentant de commerce venu

vous faire sa petite visite...

 

En fauchant les abords, couverts d'un casque anti-bruit pendant 1 heure,

voilà tout ce qui vint m'assoudir lorsque je le quittai...

 

La nostalgie vient d'un faucheur qu'aurait gardé le sien presque toute sa

vie et qu'aurait été fort surpris en l'enlevant d'avoir ainsi perdu tous ses

repères... Et la mémoire aussi...

 

Il y a de ça dans le monde aujourd'hui,  beaucoup d'illusion et beaucoup de

posture, car rien dorénavant ne sera plus jamais "comme avant"!

 

Les producteurs traditionnels vont devoir se resituer eux qui se font

plomber tout le marché par ce qui se produit en Espagne ou au Maroc.

Enfin, n'appelons pas ça des productions, uniquement des spéculations!

Initiées par des Européens avides de "rentabilité", profitant du non sens

économique que l'europe libérale impose, car ce n'est pas de libre

concurrence qu'il s'agit ici, mais d'utilisation quasi immorale des deux

extrémités de l'échelle sociale: ceux qu'on paie avec une fronde(expression

charentaise!), sans protection sociale et facilement corvéables pour

produire et ceux à qui leur niveau de vie élévé(pas pour longtemps!)permet

de payer des trucs infâmes, sans saveurs mais pas sans résidus toxiques,

disponibles hors saison, parce que dans les cités l'hiver, on ne rêve que

d'été, de vacances, de fraises sucrées, de tomates, d'aubergines, et

maintenant de framboises roses, parce qu'aujourd'hui ce petit fruit porte en

lui toutes les envies d'une vraie nature, d'un retour aux sources, de

l'essentielle vérité telle qu'on vous la propose sur les emballages de

yaourts aux fruits, de petits gâteaux fourrés, etc... J'en passe et des

moins bons!

 

La publicité gagne toujours à la fin!

 

Les investisseurs qui ont pour objectif d'être au plus près des convulsions

médiatiques du MEDEF aussi!!!

La petite dame Parizot l'a dit:  il nous faut toujours gagner plus, toujours

payer moins d'impôts à la collectivité au risque encouru par elle d'aller

chercher hors de ses frontières comment faire plus de profits qui ne

pourraient être taxés!

 

Oui mais avec qui en dernier?

Qui va pouvoir rester sur place pour claquer son pognon, maintenant que son

pouvoir de dépenser s'ammenuise et part en couille grâce à la flexibilité?

Puisque la perte de son travail va de pair avec la délocalisation tant rêvée

par les porteurs de costumes croisés gris foncé, à rayures, à grosse cravate

carminée, à rayures aussi, à lunettes à monture rouge voyante et provocante

telle que celui interwiouvé par france 2 hier?(il a manqué à la caméra

l'objectivité de nous montrer la baguouse qu'il avait au petit doigt ainsi

que la grosse montre en acier de qualité bijoutière qui enserrait son

poignet)

 

Je veux reprendre les paroles si justes de Sarkozy:

La France on l'aime ou on la quitte!

 

Et bien messieurs-dames du MEDEF, vous savez ce qu'il vous reste à faire!

Allez donc vous faire délocaliser ailleurs...

 

Mais surtout ne revenez plus ici soustraire le peu de pognon qu'il nous

reste pour espérer vivre décemment!

 

___________________________________

 

Au sujet du Sarkozy je vous conseille la lecture d'un bouquin paru aux

éditions de la découverte, signé Jean Luc PORQUET du Canard Enchainé,

illustré en couverture par CABU: "Le Petit Démagogue".

 

Vous y lirez entre autres comment il utilise pour sa campagne les services

d'une officine spécialisée dans la manipulation des esprits nommée:

"Hémisphère Droit".

Parce que rien ne peut être laissé au hasard ni aussi à la réflexion vu que

dans notre cerveau l'hémisphère droit est celui qui gère les émotions!

Sa seule politique étant de faire appels à l'émotif, à notre irrationnel

intrinsèque qui ne peut que s'opposer à nos réactions de bon sens, naissant

et croissant dans la partie gauche de notre cerveau.

 

Je passe sur l'ironique opposition: droite-gauche!

 

Ce n'est que grâce à cette dichotomie créationnelle, en en rayant une pour

n'en garder que l'autre, qu'il peut se permettre d'étaler toutes ses

PROMESSES d'un lendemain supposé meilleur.

Il sait pertinemment qu'en en faisant surenchère permanente, la mémoire

instinctive des masses subjuguées par l'afflux des images télévisées, n'en

pourra garder trace et ainsi venir lui demander au final des comptes.

 

Parce qu'au résultat, aucune de ces PROMESSES ne pourra jamais être tenue!

Ce serait trop demander!

 

L'abbé Pierrot, petit enfant de la Lune qui croyait tous les hommes égaux,

enterré avec toute la grandiloquence voulue et exigée par tous ceux qui se

croient possédés d'une vérité toujours contestable, vive la République, est

de ceux qui a toujours fait les frais des PROMESSES politiciennes.

 

Il a rompu les amarres, le pauvre, s'en allant vérifier vers le haut ou vers

le lointain, si la dernière PROMESSE qu'on lui ait faite serait enfin tenue:

la vie éternelle avec dieu!

 

J'ai bien peur qu'il soit définitivement déçu!

 

Tout ici, en ce bas monde autant que dans le haut, comme avec mes supposés

clients, se limite à cette seule acceptation: il nous faut vivre d'espoir et

prendre pour argent comptant toutes les PROMESSES si facilement brandies...

 

Je promets, tu promets, il promet...

 

Tous nos efforts à la vie ne se peuvent conjuguer qu'ainsi...

 

______________________________________________________________________

 

Un peu de sérieux maintenant:

 

Consommateur, sais-tu que la force est toi?

 

Sais-tu devoir comment être le seul capable pour faire définitivement bouger

et trembler l'édifice sur ses bases?

 

C'est tout simple: tu dois exiger que sur les cageots de carottes des landes

comme sur les caisses de chou-fleur de bretagne figure ce que sur les boites

de conserve de produits transformés tu peux y lire:  la composition du

produit mais aussi toutes les traces possibles, même infimes, de ce que le

légume traine en lui comme résidus de tout ce que les industrieux de

l'agriculture l'ont obligé d'ingurgiter...

 

Ça va risquer de faire un effet "bœuf", risquer de cristalliser contre toi

tous les fermiers dits de bonne foi qui signent à la FNSEA, qui vont

s'indigner qu'on mette en cause leur propension à nourrir les populations

dès qu'ils se lèvent le matin!

 

Je suis bien placé pour savoir que lorsqu'un paysan descend de son lit il a

autre chose à penser que la faim dans le monde et que tout ce qui lui occupe

l'esprit tient surtout au rendement de ses cultures, au remboursement de ses

emprunts, à la vidange de son tracteur et à toutes les putains de factures

impayées que l'entretien de son parc de machines l'oblige.

 

C'est un risque à courir!

 

 

____________________________________________________________________

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:31

 

Du brut en direct de l'AFP!

 

________________________________________________

 

 

Un Français sur deux pense qu'il pourrait devenir SDF

  

 

Près d'un Français sur deux se sent personnellement menacé par l'exclusion

et 85% pensent que le nombre de SDF a augmenté au cours des dernières

années, indique un sondage Association Emmaüs-BVA publié mercredi.

 

Selon ce sondage à paraître jeudi dans l'hebdomadaire La Vie et dans

l'Humanité, l'inquiétude des Français vis-à-vis du phénomène de l'exclusion

est très forte: 48% des personnes interrogées se sentent menacées par le

fait de devenir un jour sans-abri. Cette crainte monte à 62% chez les 35-49

ans, à 74% chez les ouvriers, à 51% chez les femmes.

 

Les Français ne sont que 17% à estimer qu'être sans-abri "ne leur arrivera

jamais", 35% jugeant qu'"il y a peu de chance que cela leur arrive".

 

Parmi les raisons qui font le plus craindre de devenir SDF arrivent en tête

le surendettement (31%), un licenciement (21%), la maladie (20%), une

séparation (10%).

 

Le pessimisme des Français vis-à-vis de l'exclusion se révèle également par

les 85% de personnes qui ont "l'impression" que le nombre de SDF a augmenté

au cours des dernières années. Ils sont 17% seulement à penser que l'avenir

des SDF va s'améliorer, alors que les SDF eux-mêmes, "sondés" par

BVA-Association Emmaüs il y a un an, étaient 77% à estimer que leur

situation allaient s'arranger.

 

Une majorité de Français (54%) affirment que la question des sans-abri est

une question "dont on ne viendra jamais à bout", contre 45% qui pensent que

le problème peut être résolu "s'il y a une volonté politique suffisante".

 

77% des personnes pensent qu'avoir accès à un hébergement de nuit est "un

droit élémentaire".

 

Enfin, pour qu'il y ait moins de SDF dans les rues, les Français sont 92% à

préférer l'augmentation des travailleurs sociaux à "la présence des forces

de l'ordre".

 

Le sondage, effectué en partenariat avec le quotidien l'Humanité et

l'hebdomadaire La Vie, a été réalisé en novembre 2006, auprès d'un

échantillon représentatif de 1.008 personnes de 15 ans et plus, selon la

méthode des quotas.

 

_______________________________________________________

 

Faudra pas que j'oublie d'envoyer ma lettre au Père Noël en recommandé!

Je suis sûr que toutes celles que je lui ait envoyé depuis que je suis né,

ne lui sont jamais parvenues...

 

Je lui ai toujours demandé de quoi passer l'année au chaud, dans le cœur

surtout, et j'ai peur aujourd'hui qu'au contraire du climat, on aille plutôt

vers un refroidissement général...

 

Alors , pour une fois...

 

Et tout un lot de photos sans réel lien entre elles...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:29

 

 

Vous vous souvenez tous d'une pub relativement récente vantant les mérites

soi-disant innoffensifs du désherbant Roundup, avec un petit chien tout

mignon et tout blanc(forcément!)venant la queue toute frémissante enterrer

dans un jardin enfin débarrassé de ses mauvaises herbes, un bon gros nonoss

avec comme sous-entendu de pouvoir un jour le déterrer et le ronger sans

devoir craindre pour sa santé!

 

( Entre nous, des gros nonoss tous blancs, y'à belle lurette que les chiots

à pédigrée qu'on vend aux couillons dans les animaleries n'en ont jamais vu

ni le bout ni l'ombre même, vu qu'ils sont systématiquement goinfrés de

croquettes de toutes les couleurs et dont l'odeur les pousse malgré eux au:

"retourne-z'y"! )

 

Tout cela vu donc comme un dernier rêve de bonheur à partager avec toute sa

famille d'adoption, petits enfants comme jeunes adultes, s'ébattant dans ce

nouvel Eden consumériste généreusement offert par les "systèmes parfaits"

que sont les circuits de la grande distribution.

 

Cette pub fut un temps attaquée en justice par des associations de

consommateurs pour tromperie, à juste titre d'ailleurs!  Je ne sais s'ils

ont gagné ou non le procès, mais s'ils l'ont perdu c'est peut-être parce

qu'ils n'étaient pas en possession de l'information que je vais vous

délivrer ci-dessous.

 

Le Roundup est la marque principale sous laquelle est commercialisé le

glyphosate.

 

_________________________________________________________________

 

Un vieux problème chez le fraisier !

 

Révélés par une analyse, des résidus de 60 ppm de Glyphosate ont été

détectés dans un échantillon de paille non utilisée.  Il existe une

formulation de Glyphosate destinée aux céréales pour aider à leur

mûrissement. Sans s'y méfier, il arrivait que cette paille était appliquée

sur les rangs d'une production de fraisiers l'automne précédent.  Des

fraisiers ont été examinés en mai dernier, faisaient suite à une longue

série d'échantillons reçus au laboratoire, pendant plusieurs années, pour

les mêmes dommages. Les jeunes feuilles du cour du plant restaient petites,

jaunâtres ou blanchâtres, difformes et les boutons floraux n'émergeaient que

difficilement. Ces symptômes persistaient sur les plants et ne s'atténuaient

que partiellement durant la saison, prédisposant même ces plants à d'autres

problèmes d'ordre secondaire. Ce résultat nous démontre qu'en hiver une

quantité suffisante de l'herbicide peut être transmise au feuillage dormant

des fraisiers.

 

Gérard Gilbert, agronome-phytopathologiste, Danielle Bernier,

agronome-malherbologiste, avec la collaboration de Christian Lacroix,

agronome

Laboratoire de diagnostic en phytoprotection, MAPAQ

20 novembre 2006

 

_______________________________________________________________

 

Je tiens cette information d'un site de référence québécois consacré aux

cultures en général et pour ici, aux petits fruits.

 

Comme quoi ce produit n'est pas si innocent que ça et qu'il laisse des

traces sous formes de résidus indissolubles capable de porter atteinte à

toute culture postérieure!

 

_____________________________________________________________

 

Autre remarque d'un tout autre ordre, anecdotique peut-être mais pas tant

que cela:    il faut être québécois, avec un sens parfait de l'anecdote et

du raccourci pour s'affubler du titre de: agronome-malherbologiste!

C'est pas en france qu'on s'oserait d'un tel néologisme!

 

Et pourtant...

 

C'est de régions comme la Saintonge que sont venus les immigrants, c'est de

cette région en particulier qu'ils détiennent leur langue et de l'approche

qu'elle leur donne des faits et de leur environnement.

Cela leur confère un "pointu" dans la parole qui nous fait, à nous petits

français, aujourd'hui lamentablement défaut!

 

Aussi je revendique pour moi d'être surtout Saintongeais plutôt que

Charentais!

 

Bien le bonsoir en attendant!

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:27

(AFP)

 

 

Une usine de "tranches de cadavres" ouvre ses portes au public en Allemagne

 

 

C'est une usine peu banale qui vient d'ouvrir ses portes à Guben, une

bourgade allemande proche de la frontière polonaise : on y fabriquera des

tranches de cadavres "plastinées", destinées à la recherche scientifique, et

cela sous l'oeil du public qui, moyennant finance, pourra assister à

l'opération.

 

Le concepteur de ce projet en apparence délirant est le célèbre anatomiste

allemand Gunther von Hagens, qui a bâti sa notoriété en exposant à travers

le monde, telles des sculptures, des cadavres conservés à l'aide d'une

technique de son invention, la "plastination".

 

Fort de ce succès, celui que la presse allemande a parfois surnommé "Docteur

la Mort" a inauguré jeudi son dernier "bébé" : un atelier de production de

tranches "plastinées" de cadavres (humains et animaux), découpées à la scie,

qui serviront aux chercheurs ou aux étudiants en médecine.

 

Quelque 6.000 personnes auraient déjà décidé de faire don de leur corps,

après leur mort, à ce projet, afin que leurs restes, une fois découpés en

tranches, servent à des fins d'enseignement.

 

L'originalité du projet est que l'atelier, baptisé "Plastinarium", est

également un musée. Trois jours par semaine, moyennant 12 euros, les curieux

-- l'entrée est interdite aux enfants de moins de 14 ans -- pourront

assister à toutes les étapes de la transformation des cadavres, avant

d'admirer, en fin de visite, des corps humains entiers et disséqués.

 

 

La boutique de souvenirs proposera aux touristes d'authentiques tranches de

cadavres d'animaux, mais "il est hors de question de vendre au grand public

des tranches de corps humains, c'est uniquement pour la recherche", jure M.

von Hagens.

 

L'entreprise, qui a nécessité un investissement d'un million d'euros,

emploie 42 salariés, mais pourrait embaucher à terme quelque 200 personnes:

une manne dans cette région de l'ex-RDA frappée par un chômage de masse.

Quelque 700 demandeurs d'emploi se sont ainsi portés candidats à un poste de

"préparateur de cadavres".

 

Le coeur de l'établissement, installé dans une ancienne usine textile de la

fin du 19e siècle, est un immense atelier aux murs blancs décorés de

planches anatomiques et de vieilles gravures représentant des dissections.

Les salariés, dûment gantés, s'y affairent sur les cadavres à grands

renforts de produits chimiques, de congélateurs géants et de scies

circulaires.

 

"La première fois qu'on doit traiter un cadavre, ça fait vraiment bizarre,

mais après, on s'habitue", témoigne Carola Schmidt, l'une des employées du

"Plastinarium", qui a passé cinq semaines en Chine, dans une des "filiales"

de M. von Hagens, pour se former aux techniques de traitement des corps.

 

 

Le patron de cette étonnante usine, qui pose volontiers pour les

photographes au milieu des corps transformés ou des alignements de

squelettes, espère produire chaque année "un million de tranches" humaines

et animales d'ici cinq ans, dont les plus complexes pourraient être vendues

jusqu'à 7.000 euros aux laboratoires de recherche.

 

"On dit que je gagne de l'argent avec des corps. C'est vrai, mais les

entrepreneurs de pompes funèbres aussi, et personne ne le leur reproche. De

plus, je crée des emplois", se justifie M. von Hagens, qui insiste sur le

caractère pédagogique de ses expositions.

 

Mais le "Plastinarium" ne fait pas l'unanimité à Guben. Jeudi, pour son

inauguration, une trentaine de militants d'un collectif d'opposants

brandissaient des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire "ici on scie ta

mère et on plastine ta soeur" ou bien "dignité pour les vivants et les

morts".

 

"Ce qui se passe ici constitue une grave atteint à la dignité des défunts",

s'emporte Irene Brockes, femme pasteur de 48 ans et membre du collectif

anti-Plastinarium. "Au vu de son passé nazi, l'Allemagne a une

responsabilité particulière en matière de respect des morts, mais cette

responsabilité, M. von Hagens la foule aux pieds.

 

___________________________________________________________

 

Voyez comme on sait parler des bourins et des brutes.

 

C'est la bête en nous qui s'exprime!

 

Aller, une photo "délicate" pour illustrer un tout autre problème...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:26

 

Il me semble qu'aujourd'hui nos oreilles, notre esprit, aspirent au silence!

 

Nous sommes devenus comme les travailleurs des espaces verts, obligés de

porter un casque anti-bruit!

 

Cela fait longtemps que les singes hurleurs ont quitté la forêt profonde et

se sont répandus dans la cité, dans la campagne aussi.

 

Cela fait trop longtemps que justement nos oreilles n'en peuvent de leurs

cris et s'épuisent à délivrer un message plutôt inexistant à notre esprit

resté demandeur privilégié.

 

Partout, dans tous les arts, dans tous les médias, dans tous les systèmes

organisés autour de la parole, seuls les plus bruyants se font entendre,

afin d'en tirer célébrité avant tout.

 

L'homme sincère n'a plus de repères...

 

Il existe pourtant une mine immense et bien mal explorée: celle des gens qui

parlent à voix douce, à voix basse, parce que le plus souvent ils se sont

parlés à eux-mêmes et que chacun sait qu'au sein de nous, en notre cœur et

en notre âme, il n'est nul besoin de crier pour être écouté!

 

C'est uniquement de ces gens-là que l'on a encore à d'espérer apprendre et

decouvrir:    les aventures intérieures sont difficiles à transcrire dans un

téléfilm, par contre elles sont incroyablement plus riches et marquent plus

profondément les esprits!

 

Elles sont l'essence pure de toutes les vraies littératures, de tous les

arts essentiels!

 

Pour en revenir à la métaphore simiesque, préférons les lémuriens aux singes

hurleurs!

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0